PROBLÈMES LOMBAIRES (partie 2)

steve2023-01-27

LES MYTHES ET L’ÉVALUATION

Par Steve Dubé Bsc CF-OL1

Il y a 4 mythes qui persistent depuis des années en réhabilitation pour les problèmes lombaires, ces mythes sont présent  depuis des années mais les recherches des dernières années ont prouvé que les techniques d’entraînements on avancés   et les 4 plus grands mythe des années antérieures ont été démentis, certes encore certaines de ces raisons sont encore valide mais cela relève du cas par cas.

Au travers de ces mythes nous avons aussi droits a beaucoup de vérité mais depuis les 15 dernières années énormément de progrès ont été fait afin de mieux comprendre ce type de blessures. Ces mythes qui persistent doivent être détruits une fois pour toute. Les nouvelles techniques d’évaluation rendent l’interprétation des résultats et des pathologies beaucoup plus précises, il est donc maintenant possible de mieux interpréter les résultats relier a problèmes lombaire.

Voice ces 4 mythes :

1- Les ischios jambier trop serrés (pas assez flexibles).

2-Faire des abdominaux renforcis le bas du dos.

3- Une jambe plus courte crée des problème lombaires.

4-Vous devez renforcir votre région lombaire.

Voici les explications :

1-LES ISCHIOS JAMBIERS TROP SERRÉS

Il est dit, dans plusieurs livres, que dû à l’attache des ischios jambiers (position inférieure) cela crée une tension dans le bas du dos.

Aucune association n’a été faite entre un ischio jambier serré et un désordre lombaire. (par contre un ischio-jambier serré apport souvent un déchirure a l’insertion proximal)

Peut avoir une compensation mais aucun effet causatif.

2-FAIRE DES ABDOS RENFORCIS LE BAS DU DOS

Le mythe va comme suit :

Vous devriez toujours faire des abdominaux avec les jambes fléchies.

L’université de Waterloo a démontré qu’il y a peu d’avantage pour le bas du dos de le faire de cette façon.

La recherche voulait en autre savoir le maximum de muscle contracté de l’abdomen VS la compression lombaire. Les jambes fléchies n’ont pas changé les données de façon positive.

3- UNE JAMBE PLUS COURTE CRÉE DES PROBLÈMES LOMBAIRES

La question est :

Si vous avez une jambe plus courte, est-ce que cela pourrait changer votre équilibre pelvien?

Des chercheurs suédois ont trouvé que les sujets qui avaient une jambe plus courte avaient une légère accommodation de la balance pelvienne (pelvic tilt).

Il ne pourrait pas être pris en considération dans les problèmes lombaires

4-VOUS DEVEZ RENFORCIR VOTRE REGION LOMBAIRE

La question qui persiste  est :

 Si vous travaillez votre région lombaire vous stabilisez ainsi votre tronc lors de certains mouvements brusques donc travailler les extenseurs du dos est-ce une priorité?

Le chercheur danois, M. Sorensen, après une recherche sur plusieurs sujets a trouvé :

Une bonne portion de l’entraînement doit être faite en isométrique et non en force ou endurance.

L’objectif est de garder les muscles qui ceinturent la région pelvienne sous tension pour un certain temps tout en gardant une certaine force.

Nous parlons du ratio force d’endurance

Comme vous pouvez voir beaucoup de ces mythes sont démenti mais comme j’ai mentionné un peu plus haut il est possible de voir cas isolé ce sont des exceptions en ce qui concerne ces mythes. Mais une question réside un fois que nous avons décelé un problème lombaire : Que faire?

Il ne suffit pas de seulement prendre des jours de repos mais de savoir d’où provient cette douleur ce qui cause cette douleur. Il est toujours plus important de connaître la cause que les problèmes, souvent on traite le problème mais sans jamais toucher à la cause donc le travail n’est pas très concluant

Où est le point de départ?  quel est la progression? Dois-je me faire évaluer à nouveau?  De simples questions qui sont souvent sans réponses. Avant de vous aventurer dans une thérapie vous devez vérifier le processus de reprogrammation de la part du thérapeute. Voici le processus normal que vous devriez suivre.

  • Évaluation
  • Reporgrammation
  • Renforcissement
  • Ré-évaluation

Ce processus est simple et efficace et vous garantis de faire une bonne progression et d’avoir une constante analyse et ainsi modifier les programmes de réhabilitation et les adapter par rapport aux résultats des évaluations. Les étapes de renforcissement et reprogrammation sont des étapes cruciales et doivent être faites avec précision, un entraîneur consciencieux est fortement recommandé pour cette portion du processus.

Une réévaluation doit se faire à la fin du deuxième mois mais une évaluation constante (suivis en privé) lors des suivie en dira long sur la progression. Une évaluation est un gage de succès. Une évaluation doit servir à récolter des données et en faire l’interprétation mais assurez-vous que les évaluations sont faites selon des standards précis.

  Dans le prochain article nous verrons : les pathologies les plus commune